à chacun son Maroc

à chacun son Maroc

GOULMIMA - mars 2011

sur la route d'Ar-Rachidia : Goulmima

 

une petite ville qui nous surpris en arrivant par .......... le nombre de vélos :)) jamais vu autant de gens à velo qu'à Goulmima. Il est vrai que le caractère "tout plat" de la ville se prête bien à ce choix de déambulation.

 

en arrivant, la ville manque franchement de charme, et comme d'hab, il nous faudra nous poser dans un café, boire un thé, pour avoir la niaque et continuer la route.

 

finalement, c'est une bourgade jolie comme tout que nous découvrirons.

 

Il en est ainsi dans pas mal d'endroits (pas qu'au maroc d'ailleurs) : j'arrive quelque part, et je suis prise d'un malaise indéfinissable : où je suis, qu'est-ce que je fais là ? alors la solution : se poser, boire un coup, observer l'endroit, les gens, écouter .... le malaise se dissout et hop ! c'est reparti !

 

sur le chemin de l'auberge

 

Nous cherchons tout d'abord à nous loger à l'auberge de jeunesse, mais nous ne la trouverons pas ce soir là ! mauvaises indications de routes des habitants, téléphone qui ne repond pas ! (nous finirons par la localiser le lendemain, un truc foireux entre certains habitants pour nous decourager d'y aller ..... querelles de voisins .... ha, clochemerle !)... mais trop tard !

 

nous logerons donc aux palmiers, et franchement, pas de regrets !

 

 

jardins de l'auberge "les palmiers"

 

très bon accueil, jolie chambre,  bons dîners, supers petits dej, et .... notre linge aura droit à un coup de machine à laver, ce qui ne lui fait pas de mal, les lessives à la scout ne sont pas toujours terribles .... merci merci !

 

l'intérêt de Goulmima, outre son calme, sa verdure,  et sa relative propreté (ça a son prix la propreté parfois), est son vieux ksar :

 

la porte restaurée en béton façon pisé sonne un peu faux, mais des qu'on la passe, on tombe sous le charme :

 

les ruelles passent sous les maisons, et nous ne nous y dirigeons qu'avec peine. D'ailleurs on ose même pas y entrer, et ce sera une invitation d'un habitant à boire un thé qui nous y fera connaitre ces passages.

 

tout est noir de chez noir, seuls par ci, par là, des puits de lumière sous lesquels se réchauffe un petit vieux assis par terre .... très très impressionnant !

 

le ksar

 

porte fortifiée rénovée

 

 

la porte d'entrée est restée dans son jus

 

entrée dans le ksar

 

après la lumière, voila qu'on pénètre sous les maisons, dans un labyrinthe de ruelles

 

nous tournons un peu puis nous sommes interpellés par Fatima qui nous invite à monter chez elle boire un thé.

Nous la suivons avec peine : pas de lumière !

un moment, elle disparait dans le mur .... on se croit dans une nouvelle bien connue de Marcel  Aymé (vous savez , "le passe-muraille"), c'est surréaliste. Comme on ne trouve pas où elle a disparu, elle revient sur ses pas et c'est en se donnant la main qu'à notre tour nous "entrons dans le mur" !

sa maison est à trois étages, toute noire, seule est éclairée à l'électricté la pièce à vivre.

 

les pièces sont éclairées par un puit de lumière : les rayons du soleil, venus du toît par une ouverture grillagée, descend ainsi d'étage en étage.

 

dans une pièce se trouve le four ou la fille de Fatima cuit les galettes de pain.

 

notre très aimable hôtesse

 

le puit de lumière éclaire les différents étages

 

 

cuisson du pain

 

un pain de blé et d'orge : une vraie friandise, que l'on mange en buvant  thé à la menthe.

 

Fatima nous fait visiter sa maison, puis nous montons avec elle sur sa terrasse : on y vit sur les terrasses (comme dans les "cours" africaines) : lavage et étendage du linge, cuisine, on y garde quelques bêtes à l'abri (brebis prêtes à vêler), surprenant, et puis, quel paysage !

de terrasse en terrasse, on est les uns chez les autres, on imagine les bavardages, les jeux d'enfants ect ....

 

 

 

 

 

 les brebis au dernier étage .... jolie ferronnerie de fenêtre pour les moutons :)

 

la ruche ....

 

surprenant encore : sur la terrasse, dans les murs, sont prévues des ruches; les abeilles sont là, qui fabriquent le miel. la ruche est depossédée de son miel (brulage-enfumage du trou) et d'autres alvéoles sont prévues dans le mur pour l'installation d'un autre essaim (il y a ainsi plusieurs ruches ...)

 

Fatima (merci à elle pour toutes ces decouvertes) nous emmène ensuite dans une sorte d'étable collective en plein air : chaque famille a sa "pièce" pour ses animaux.

à proximité coule un ru dans lequel  est faite la lessive. (à droite sur la photo)

 

 

 

cette étable est située au coeur du ksar.

 

Nous irons ensuite faire un tour dans les  jardins de la palmeraie, ou sont cultivés céréales et légumes. Puis nous reprendons la promenade dans des ruelles ensoleillées cette fois ....

 

 

 

nous longeons la mosquée pour rentrer.

 

 

 

 

si vous passez par la N10 ... arrêtez vous à Goulmima. quel souvenir !!

 

 

mon point de chute à Goulmima

 

 

les palmiers

maison d'hotes

 

 

 

 



07/06/2012
1 Poster un commentaire
Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser