TARFAYA et le Petit Prince (cap Juby) - octobre 2014
Tarfaya
Depuis cette date je suis revenue plusieurs fois à Tarfaya.
J ai revu le musée st ex et j ai découvert juste derrière, ce qui reste de l escale des pilotes, dont la salle avec le bar. Des restaurations avaient commencé mais semblent avoir été abandonnées.
L acces est libre...
J ai campé pres de la plage...
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arrivée sur Tarfaya.... enfin, c'est là que je suis :)
la mer et le désert,
la présence espagnole et portugaise,
l’aéropostale et St Exupéry,
le petit prince,
Tarfaya la belle au désert dormant
charmante petite ville, mais pour y vivre, faut avoir une riche vie intérieure ..... et/ou une bonne connexion internet
je loge à l’hôtel CASAMAR, du nom d'un fortin portugais assoupi depuis la fin de la présence occidentale dans cet endroit.
pour s'instruire : CASAMAR
l'hotel Casamar
la rue qui mène vers le port
(deux photos du web)
je suis allée me balader sur le port, sous les regards curieux, voir inquisiteurs, des pêcheurs présents.
la convivialité n'était pas au rendez-vous, je suis repartie assez vite. dommage !
les infrastructures du port (comme toutes les infrastructures de cette région sud) sont assez remarquables. Le Maroc équipe la région : routes, ports, écoles, universités, hôpitaux, administrations de toutes sortes, ect .... cela se voit partout.
de nombreux marocains viennent maintenant vivre dans cette partie du Maroc qu'il ne faut, sur place, surtout pas nommer "Sahara Occidental".. ça fâche très fort.
balade dans des quartiers déserts.
le musée Saint Exupery
le fort portugais
la plage
c'est à partir de Tarfaya que vont s'accentuer les contrôles d'identité (ha les "fiches" ! )
et aussi à partir de cette ville que les regards des hommes vont changer, et cela, jusqu'au bout de la Mauritanie.
Les femmes sont peu présentes dans l'espace publique, comme en Mauritanie également, on dirait un subit changement de civilisation.
Ce sera lourd, de mon point de vue. On ne se sent plus, femme, "légitime" à arpenter le monde .....
mais cela étant dit, je n'ai eu à subir aucune remarque, aucun geste désagréable ou discourtois.
mais ces regards .... brrrr !
seule la "cliente" des hôtels et restaus sera bien accueillie : la passagère des bus, tolérée on va dire.
quant à la flâneuse en ville : quel étonnement réprobateur !
pour échapper à cette ambiance, j'ai élaboré une petite stratégie .... je me balade et de temps en temps je demande à un de ces insistants regards "je cherche un cyber" ... on me répond et on se déride, et je me sens un peu mieux.
j'ai trouvé ces moments là un peu tristes. Le solo n'arrangeant pas les choses....
mais j'ai bien aimé Tarfaya, et le très aimable gardien du musée ST Ex.