DAKKLA : le port artisanal
à Dakkla : coexistent un grand port de pêche "industrielle" où nous ne sommes pas allées, et un port "artisanal" où l'on peut assister à un moment de la rude vie des marins-pêcheurs de la région.
pour s'y rendre, il est nécessaire de prendre un taxi en ville. On doit à l'entrée payer un petiut péage, quelques dirhams.
pour en revenir, on trouve sur place des taxis, pas de soucis.
l'aspect est des plus roots. Que ce soit l'arrivée des bateaux, le débarquement des poissons, l'accès à la glace et la halle de vente de la pêche, on voit tout de suite que ce n'est pas là que se porte l'effort de l'état marocain, qui à Dakkla privilégie surement la grande pêche.
pourtant partout sur la côte les petites stations de pêche sont la preuve d'un grand effort d'équipement.
c'est evidemment haut en couleur, on hésite un peu à photopgraphier, et à certains endroits l'appareil photo, on le range. (ou l'on vole quelques clichés)
les énormes capitaines côtoient le fretin laissé pour compte, ramassés pour leur compte par des femmes en méhalfa.
Mais ce sont les hommes qui vendent, contraiement aux ports africains plus au sud, où les femmes règnent en maitre sur cette activté. Ici pas de "Chérie, tu achètes ?"
le débarquement des caisses de petits poissons, ramassés par des femmes : je ne sais pas s'il s'agit d'un glanage de laissés pour comptes, ou bien que quelque chose de formel, d'organisé
par contre ici : rien d'informel ! les énormes capitaines (les "thiof" du Sénégal) impressionnent
et les hommes président à la decoupe et à la vente
le tri des petits poissons
les bateaux rentrent de pêche : pas de port, les grandes pirogues arrivent directement sur la plage
y'a du monde sur la mer
petite sieste canine sur les filets odorants : qui dort dîne ?
la mer, un festival