TANGER - octobre 2010
Tanger, Tanger
ville de films obscurs, ville dont le nom fait rêver (enfin moi), ville de dangers imaginaires ou réels, de vrais ou faux traficants, de vrais ou faux tapins, ville fantasmée, bref ....
ville à explorer !
j'en ai fait le point d'arrivée d'une belle balade de 10 jours concoctée pour un voyage avec une amie.
je suis son "TO" :) .... j'adore : découvrir et faire découvrir !
l'hotel Continental, ou churchill s'arrêta, situé face à la baie, au pied de la ville
arrivées à 8 heures par l'avion venant de Roissy (vol easy-jet, the cheap compagny),
le temps de sauter dans un taxi, de prendre "possession" de notre chambre(réservée sur vénéré), et hop ! première halte sur la terrasse pour y boire un bon café..... parties depuis 4 heures du matin, on est déja un tantinet groggy.
face à l'hotel, la baie de tanger, le port, les bateaux, de lignes
et de pêches.
Nous ne passerons qu'une journée à Tanger, alors ... allons-y !
c'est dimanche et c'est jour de marché au Grand Socco;
nous partons à pied le long des rues, très en pente, qui montent vers petit et grand Socco. Il y a du monde, c'est vivant, plein de cafés partout dans la "ville occidentale", puis dans les rues anciennes de la ville.
place du Grand Socco : au fond à gauche, l'entrée de la Médina, vers le "petit socco", en redescendant vers la mer.
entre petit et grand socco : le marché , aux fruits, aux legumes, aux poissons (vatse halle couverte), viande ect ect .... à tout quoi, le souk marocain.
les paysannes venues des alentours sont bien au rendez-vous, vendant fruits et légumes frais, oeufs, fromages de brebis, galettes de pain, lait.
Elles sont habillées de la traditionnelle "fouta" et d'un curieux chapeau à pompons.
Ne voyez pas là manifestation pour les touristes : y'en a pas, au moment ou nous y sommes.(enfin, à part nous, of course)
Nous les verrons, ainsi vêtues, ces paysannes, tout au long du chemin qui demain nous mènera à Chefchaouen. Cultivant les champs, trimballant du bois et d'autres fardeaux, lavant le linge au ruisseau ou au lavoir.
pour l'heure, nous continuons la balade vers le Café Hafa.
ce café, indiqué dans tous les guides, est vraient sympa : agrippé à la falaise dominant l'Atlantique, construit en terrasses ombragées, blanches sur la mer bleue, c'est un lieu à ne pas manquer.
les "garcons" montent et descendent avec des paniers remplis de verres de thé à la menthe. Ils proposent aussi des repas légers : harira, omelette "au fromage" (en fait une portion de "vache qui rit" posée sur l'omelette, mais qu'importe, la magie du lieu l'emporte sur le rire).
c'est, à ce que nous en voyons, le lieu de rendez-vous de la jeunesse, qui vient papoter et flirter discrètement loin des regards de papa et maman. On nous avait dit "discrètes odeurs de fumette" :))) tout en haut .... soit, nous avions le nez bouché, soit, ce n'était pas l'heure, bref, on a rien senti !
Face aux bateaux qui entrent et sortent du détroit de Gibraltar, nous déjeunons tranquillement.
"C’est dans ce café mythique que s’est construite en partie la légende de Tanger. De Paul Bowles à Mohamed Choukri, de Jean Genet aux Beatles, aux Rolling Stones, Jimi Hendrix, Sean Connery, William Burroughs et bien d’autres, tous les amoureux de l’âme tangéroise sont venus ici bavarder, écrire, peindre, boire le thé à la menthe ou fumer la chicha"
cité par http://www.tanger-experience.com/?p=250
video : UNE MINUTE AU CAFE HAFA
café hafa
l'estomac calé, les jambes requinquées, nous repartons. Longeant la mer, sur la falaise, on redescend doucement.
les tombeaux phéniciens tout d'abord (on voit juste les trous qui ont servis à extraire la pierre des dits tombeaux) : un superbe panorama sur les quartiers bas de la ville, de jeunes couples d'amoureux.... un endroit ou le temps semble s'être arrêté un instant.....
le temps du cliché quoi :))
Continuant la desente, nous arrivons dans la kasbah ou les vieux remparts le disputent aux ruelles en pente raide quant au pittoresque.
la kasbah : la place en haut ...
nous redescendons ....
les rues "dégoulinent vers la mer; très joli, ce quartier me fait penser aux villages blancs d'Andalousie.
Nous arrivons maintenant au Musée de la Kasbah : magnifique palais assez mal restauré, aux très jolis jardins.
"le charme désuet d'un jardin abandonné" (lu quelque part à son propos, et c'est très juste)
comment traduire le charme d'une journée pareille.
il est fin d'après midi lorsque nous retrouvons, juste en bas, facile à retrouver, notre hôtel.
intérieur de l'hotel Continental
le temps de nous reposer, de partir diner dans un restau ..... ho" la loose"... nous cherchions à écouter de la musique arabo-andalouse et on se retouve à peu près seules dans un espèce de truc à touristes palais ancien renové plâtres blancs et tentures poussiéreuses (j'exagère) - pompier comme pas possible - orchestre fatigué - mais bon ! pas de quoi nous attaquer le moral quand même.
on nous avait dit "les rues sont dangereuses" .... nous repartons dans la nuit pour rentrer, dans ces fameuses rues dangereuses : plein de monde, des familles en balades, de la musique (pas arabo-andalouse) qui s'échappent des cafés, la vie sympa d'un quartier populaire.
demain sera un autre jour ...... ;)