de Tarfaya à Dakhla et Guerguerat - fin octobre 2014 - janvier 2017
Laayoune
Dakhla
Guerguerat
des noms qui sur la carte font rêver
nous roulons sur
le long ruban de bitume qui
traverse regs et ergs :
des cailloux
des dunes
la mer à droite, par intermittence
des falaises
des cahutes de pêcheurs
des dromadaires indolents
du sable, du sable, du sable...
les vagues roses ou blanches ou grises viennent s'échouer sur la route
on marche (plutôt on roule) sur la lune
c'est beau et c'est étrange
On se prend à rêver aux cordons qui prennent le large vers la gauche, vers l'immense Sahara
on se pince pour se dire "si, si, je suis bien là"
Il me semble que là commence vraiment mon voyage
de Tarfaya à Laayoune, je prendrais un bus, puis un taxi collectif me mènera à Dakhla
Laayoune (photo du web)
spot de windsurf avant d'arriver à Dakhla
au loin : Dakhla
à Dakhla je logerais http://tahiti-dakhla.hotelmix.fr/#/roomstab
150 DH la single avec le petit dej (bien moins cher que les resa booking et autres)
ma dernière "crèche" avant la Mauritanie
un "oasis" inattendu
les 3 thés : partout les 3 thés : j'ai adoré ces trois thés, de Tarfaya à Kaedi en passant par Nouakchott et Nouadhibbou
"Concernant les trois thés...
Le premier : fort comme la mort.
Le second : dur comme la vie.
Le troisième : doux comme l’amour."
cabanes de pêcheurs le long des falaises (photo du web)
ces immensités donnent le vertige
Guerguerat : poste frontière
BYE le MAROC !
le désert, cela inspire ..... poétique ou farceur ....
Chaque matin s'éveiller en un point différent du vaste désert. Sortir de sa tente et se trouver dans la splendeur du matin vierge : détendre ses bras, s'étirer demi-nu dans l'air froid et pur ; sur le sable, enrouler son turban et s'y draper ; se griser de lumière et d'espace ; connaître, au réveil, l'insouciante ivresse de seulement respirer, de seulement vivre...
Pierre Loti
Pour revoir ma bien –aimée aux yeux de biche.
Ma bien-aimée est aux lointains pâturages
Et j’ai perdu le repos
Et j’ai perdu la faim.
Quand ma bien-aimée reviendra
Le tindi aura de nouveau sa voix
Et mes amis sauront ma joie
Mais ma bien-aimée est aux lointains pâturages
Il n’y a plus d’étoiles dans le ciel
Baguena ag Mostefa Extrais de ‘SAHARA toujours recommencé’
Pour la chasse aux lions: vous achetez un tamis et vous allez dans le désert. Là, vous passez tout le désert au tamis. Quand le sable est passé, il reste les lions.
Alphonse Allais.